Le propriétaire du domaine de la Comtesse Eldegarde, à Satigny, fait partie des icônes de la viticulture suisse, avec ses cuvées quasiment introuvables. Soucieux de rester en retrait, il insiste sur son engagement au sein de la Cave de Genève. Rencontre
Ce n’est ni de la timidité, ni de l’arrogance. Si Nicolas Bonnet évite autant que possible les sollicitations médiatiques, c’est simplement parce qu’il n’aime pas ça. Et qu’il peut se le permettre: il n’en a pas besoin pour se faire connaître ni pour vendre ses vins. «Millésime après millésime, mes clients sont les mêmes, il n’y a pas de tournus, souligne le propriétaire du domaine de la comtesse Eldegarde, à Satigny. Je les connais tous, je dois tutoyer 98% d’entre eux. Ils font mon marketing et me défendent. Du coup, je n’ai pas besoin de communiquer. Et vous l’avez compris, cela m’arrange bien.»