Pierre-Emmanuel Buss rédige la lettre qu’il aurait souhaité envoyer à Benoît Violier.
Cher Benoît, cher chef Violier,
L’annonce de votre décès, dimanche passé, m’a laissé complètement désemparé. Comme tout le monde, j’ai été abasourdi d’apprendre qu’une personnalité à qui tout réussit puisse décider de mettre fin à ses jours aussi abruptement. La sidération a très vite laissé place à la tristesse et à une infinie nostalgie. Car si je ne connaissais pas bien l’homme, le cuisinier m’a donné des émotions gustatives…