Le Valais au sommet du hit-parade des chasselas romands

Souvent arraché, le fendant sait encore séduire, comme le montre une dégustation à l’aveugle de 16 cuvées issues du très difficile millésime 2021.

Plus le chasselas recule, plus il progresse. Cela peut sembler contradictoire, mais c’est une réalité objective. En 2021, le cépage identitaire de la Suisse romande recouvrait 3570 des 14 600 ha du vignoble helvète, contre 6 700 ha en 1986, soit une baisse de plus de 50%. 

Près de 1000 ha ont disparu ces quinze dernières années, dont une grande partie en Valais, avec le soutien de primes à l’arrachage versées par la Confédération. Ce recul spectaculaire a coïncidé avec un saut qualitatif favorisé par les progrès œnologiques, mais aussi par la nécessité de faire face à la concurrence accrue des vins blancs étrangers. Longtemps confiné dans le rôle de vin de soif, le chasselas a appris à se faire désirer.